• Muchas gracias

    16 Janvier

    On a passé une meilleure nuit, il faisait meilleur. On a décidé de ne pas marcher aujourd'hui, pour une fois on peut prendre le temps de se lever, de se doucher et de s'occuper de soi. Cédric va tenter de mettre des photos sur le blogue mais dans ce petit patelin la connexion internet est trop lente et les ordis rament...

    Mauvaise nouvelle, on a un trou dans notre toile de tente, par chance il y a un gars juste à côté du camping qui nous répart ça en un rien de temps et pour pas cher, 20 pesos. On a de la chance c'est une très belle journée on peut apercevoir le Fitz Roy du village, c'est génial et magnifique.

    Le soir pendant qu'on cherchait l'emplacement du camping gratuit, on rencontre un couple de français avec leur deux enfants qui font un road trip de 1 an en combi volswagen. Ça fait 5 mois qui sont sur les routes et il leur en reste 6. Génial, je ne pensais pas que c'était faisable avec des gosses, ça permet de réfléchir sur nos futurs possibilté ... ;-) On apprend par des habitants qu'à El Chalten la nouvelle politique est zéro camping sauvage, c'est prohibido, comme ils disent ici.

     

    17 Janvier 

    Ce soir départ pour Bariloche à 22h15, mais avant on décide de se refaire une nouvelle balade dans les montagnes du côté du laguna Torre. mais cette fois-ci sans sac à dos, on se sent tout de suite plus léger !!! Pendant la rando, on rencontre un couple de piverts à 2 mètres de nous et on a le privilège d'assister à une très belle scène de leur quotidien. Le mâle (on suppose) s'échine a creusé un trou dans un tronc d'arbre avec force, méthode et persévérance, jusqu'à ce qu'il réussise à attraper un gros vers qu'il donne immédiatement à la femelle (toujours et encore une supposition de notre part). Ils sont magnifiques , on en prend plein les yeux. C'est dans ces moments là, qu'on prend conscience de la beauté de la vie et qu'elle est faite de petits riens qui qui nous procurent de belles émotions. 

    Pour le repas on a décidé de squatter illégalement la cuisine du premier camping. On rencontre un jeune français avec une vie assez extraordinaire. Il adore barouder et il est en Argentine depuis une dizaine de jours, il a fait du stop depuis Buenos Aires. Au mois de décembre il était en Inde, je lui demande ce qu'il fait dans la vie pour pouvoir voyager autant, et il m'explique avec toute simplicité qu'il est photographe et que ça marche putôt bien pour lui. Il fait des "séries" qu'il expose un peu partout dans le monde Los Angeles, New York, Dubai... ce qui lui permet le reste du temps de voyager. Je lui demande son âge. Et là je prend conscience que je me retrouve devant un gamin de 22 ans avec une grande maturité et une belle vision de la vie. Il a cette capacité que très peu de personnes ont, de simplement vivre la vie, et non pas la mentaliser, c'est extra, ça m'émeut encore en l'écrivant.

    Avant le départ, Cédric veut encore aller faire un coucou au français dans leur combi, il nous offre le café. C'est un bon moment, avant les 28 heures de bus.

     

    18 Janvier

    Nuit difficile dans le bus qui n'est pas plus très jeune, apparemment ils ont changer de bus dans la ville avant nous, qui lui était beaucoup plus confortable. Cédric n'a pas beaucoup de place pour étendre ses grandes guiboles. On se réveil au milieu de nul par dans une estancia, il nous reste seulement 10 pesos (= 2 euros), à El Chalten impossible de changer des euros sans subir un taux digne d'un usurier. On dépense nos derniers pesos dans un thé, et c'est reparti. On s'arrête dans plusieurs villes, ça devient long...

     

    19 Janvier

    Il est 1h15, on arrive à Bariloche, il fait plutôt froid et frisquet. Mais on a pas le choix, c'est parti on doit tenter de trouver une chambre pour la nuit. Dans le première hôtel, il y a de la place mais les prix sont excessifs, on décide de continuer un peu plus au centre de la ville. On marche avec deux jeunes qui on fait le trajet avec nous, le problème c'est qu'il est tard et que tous les hostels sont complets, la fermeture des frontières chiliennes à obliger les gens à changer leur projet et la ville la attrayante la plus proche est Bariloche. Nous décidons de nous rabattre sur le camping qui est à l'extérieure de la ville à 3 km, les 2 jeunes décident de tenter leur chance dans d'autres auberges. L'arrivé au camping à 3h45 est un soulagement on se dépèche de monter la tente et on se jette dans nos sacs de couchage.

    On se réveille vers 11 heures, on décide de prendre une douche et de prendre le petit dej' en ville après avoir changer de l'argent. Le stop jusqu'en ville marche très bien. On achète les cartes pour préparer notre trek de 6-7 jours qui nous permettra de passer la frontière par les montagnes. Ensuite on se trouve un petit resto sympa et on passe l'aprem à flaner.

    20 Janvier

    Après avoir fait les dernières courses en ville, on part direction la Colonia Suisa à 20km de là, toujours en stop, un couple nous prend qui nous offre le maté, je commence vraiment à apprécier ce goût amer. Là bas on doit retrouver Daniel et Laetitia, le couple de Buenos Aires. Le seul problème c'est qu'on ne connait pas le nom de leur camping, on leur a laissé un mail mais pas de réponse. Cédric décide de faire chaque camping en demandant à l'entré et en faisant un tour dedans par acquis de conscience pendant que je garde les sacs. Le dernier camping est plus reculé c'est notre dernière chance, mais notre espagnol ne s'est pas trop amélioré en 3 semaines et la patronne ne parle qu'espaognol. Voyant qu'on aboutirai à rien à essayer de lui expliquer, Cédric s'enfonce dans le camping, Ce qui ne plait guère à la matrone !! A son retour, elle lui crie dessus de colère , on arrive à comprendre que c'est un camping privé qu nous n'avions aucun droit de nous y aventurer ! Un peu déçu de ne pas les avoir trouver, on retourne au camping où cédric avait rencontré un allemand.

    Le soir on recoit un mail de leur part qui nous explique quìl sont dans ce dit camping, après leur avoir expliqués ou nous sommes Daniel vient nous chercher pour nous inviter à partager leur repas. En arrivant à leur emplacement, Cédric est un peu énervé, il est passé devant leur tente mais ne l'a pas reconnu, et eux dormaient à l'intérieur. On passe une très agréable soirée, ce sont des personnes super adorables avec un grand coeur. Laetitia est professeur des écoles et Daniel prof d'économie. J'aime beaucoup leur vision de la vie, la discussion est très intéressante. Il nous partage leur envie de visiter la france, on leur propose de venir chez nous l'année en sachant que pour eux un billet est hors de prix. depuis la crise et même avant, les argentins n'ont vraiment pas une vie facile et pourtant ils sont tous prêts à ouvrir leur porte et prendre le temps de t'aider...On se couche à 2 heure du matin.

     

    21 Janvier

    Le réveil est difficile Cédric a insisté pour qu'on se lève à 7 heure, mais aujourd'hui je fais de la résistance jusqu'à 11 heure. On ne démarera le trek que cette après midi, après un dernier au revoir à nos amis.

    On se délecte de la première randonnée qui suit un cour d'eau, le décor est fantastique. Cédric fait la rencontre d'une esp`ce de taon qui lui pique la main , le soir elle aura doublé de volume. On s'arrête au premier campement avant la montée au sommet, on est seul. On passe une bonne soiée au bord du feu. Demain le vrai trek commence.

     

    22 Janvier

    Dès le début, on attaque une bonne montée pour accèder au laguna Negra. Puis on dépasse le sommet pour tenter d'atteindre le laguna Cab. Là, une descente impressionnante nous attend. D'abord 3/4 d'heure sur un amoncellement de bloc de pierres instables. Cela donne tout de suite le ton de la journée. Il n'y a pas de sentier balisé, nous devons tater les pierres avec les pieds pour vérifier qu'on ne va pas se retrouver dix mètres plus bas. Ensuite succède une partie moins pentue, c'est tout de suite plus agréable. Mais après 1 km dans cette état d'insousciance, qu'elle n'est pas notre stupéfaction quand on se retrouve face à une pente d'un peu moins de 40 degrés avec une terre meuble qui n'attend qu'une chose, nous faire glisser. Je m'agrippe à mes battons et faire taire le plus possible cette petite voix en moi qui me dit que c'est une folie et que je suis complètement apeurée. Après un nombre incalculable de chutes et sans se faire trop mal, on arrive au brod d'un petit torrent où l'on peut se détendre et se rafraichir. Une pause s'iñpose !!! Nous devons suivre ce cour d'eau pour ensuite le traverser. C'est magnifique, mais aucun passage sans qu'on risque de chuter dans l'eau. Mon habilité est je pense connu par vous tous et bien sûr je tombe dans l'eau jusqu'au hanche, les chaussures, le pantalon, et le bas de mon sac sont trempés !!! A la base on avait décidé de continuer la marche jusqu'au prochain sommet, mais vu mon état, il est nécessaire qu'on s'arrête au prochain camp de base pour que je me sèche et sèche le sac de couchage de Cédric. Mais on ne le trouvera jamais. On continu sur une montée assez délicate barrée par des bambous et des énormes troncs d'arbre. La machette aurait été d'une grande aide. A chaque moment de pause pour reprendre mon souffle, on profite de la vue qui est magnifique. Au sommet, est face au laguna Cab qui est très joli, le seul problème c'est qu'on ne trouve pas de sentier et on doit faire le tour du lac pour retrouver le camp de base. On s'enfonce dans la forêt digne d'une forêt équatoriale. Nous devons traverser des tranchées creés par les ruisseaux, éviter les branches au dessus et en dessous, pour Cédric sa taille est un véritable handicap, en plus il est en short, il est éraflé de partout. Evidement ça n'aurai pas été l'aventure si les taons n'était pas de la partie, il nous piquent même à travers les habits. Après 2 heures de bataille incessante avec cette nature hostile, on décide de descendre au bord du lac et voir si c'est possible de faire le tour de celui-ci les pieds dans l'eau. L'eau est gelée, mais c'est agréable d'avancer sans chuter toutes les 2 minutes. Arrivés au campement, des personnes nous expliquent qu'il obligatoire de passer par l'eau. Là bas c'est les moustiques qui reignent. je suis creuvée et gelée, Cédric prend les choses en main et monte la tente et me rechauffe les pieds. Il m'amènera même le repas dans la tente, quel amour !!!

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  • Commentaires

    1
    ginette uhmann
    Mardi 25 Janvier 2011 à 23:30

    Wouah ! du détail, du détail, du détail.... merci Mimi d'écrire à ton tour. J'ai souri... tu voulais peut-être parler de maladresse à un moment ? Dis-toi bien que non, ce n'est que dans ta tête, et, à ton avis, nous nous y prendrions mieux ? Je ne pense pas.

    J'ai bien aimé la matinée où tu as fait de la résistance.

    Bon, apparemment, je suis la première à avoir lu. Je ne me couche jamais (sauf le w.end et pour cause) avant de jeter un coup d'oeil sur le site. Continuez tous deux à nous "raconter", alors à la suite. Pour les photos, ma foi, on attendra.

    Gros, gros bisous à tous lesdeux. Ginette.

    2
    jeremilie
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 08:08

    Salut les amoureux (de la nature) et tout court !!!!!


    Belle description. Nous avions l'impression d'y être et de souffrir avec vous ! Nous sommes dans l'attente des photos pour compléter ces sentations. A bientôt de vous entendre et surtout soyez prudents !!! Carmen et Jacques

    3
    maman et papa
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 14:12

    waouh waouh  quel exploit les enfants bravo mais tout de meme casse cou on attend des photos  a bientot pour un nouveau recit bisous a tous les 2.

    4
    mimouche
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 14:34

    Ginette: oui je voouulais parler de mon extraordinaire habilité à tous cassé et renversé... lol

    mais sur le moment c'était sacrément marrant, on a eu un bon fou rire et cédric c'est pas gêné pour immortaliser le moment...

    gros bisous à tous

    5
    Lolo, Delph&Max
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 16:13

    Vous êtes trop choux!!! 'tention à pas glisser sur une pente sablonneuse quand même ;-)

    6
    ginette uhmann
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 21:17

    Super cadeau... une réponse... on aura de quoi raconter à Tante... Merci et gros bisous à vous deux.

    7
    corinneeric
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 22:26

    helo les aventuriers dangereux de temps en temps mais je vois que vous avez la joie de vivre a tres bientot pour la suite de votre aventure bisous a vous deux corinne eric

    8
    gelisa
    Vendredi 28 Janvier 2011 à 09:15

    Salut les aventuriers!Je suis toujours à St Brieuc d'où je suis votre aventure,<<<<<;<chapeau Cedric qui ne veut plus rentrer dans son beau petit Volgelsheim et chapeau à sa petite baroudeuse de femme!Quel parcours!!

    Bisous et bonne route

    tata Lisbeth

    9
    betty et jipi
    Vendredi 28 Janvier 2011 à 11:04

    rien de ce que vous nous racontez, nous etonne ! comme je vous comprends et vis avec vous cette aventure extraordinaire. Continuez et n'ayez pas peur. Vive la terre - gros bisous Betty

    10
    cécotine
    Vendredi 28 Janvier 2011 à 13:16

    chapeau bas! je me régale avc vos récits, tout à l'air surprenant et quel courage quand même faites attention à vous gros bisous

    11
    Marc & co
    Vendredi 28 Janvier 2011 à 13:19

    J’ai beau chercher les mots, je n’en ai qu’un en tête : jaloux ! Je suis jaloux. Bien sûr que je suis de tout cœur avec vous, bien sûr que vos découvertes me font plaisir, votre bonheur d’y être est palpable et tout est beau dans cette lecture…mes petits tourtereaux. Mais à vrai dire, j’aimerai y être tout simplement. Alors oui, je suis jaloux.

    Mais attention, ne nous méprenons pas, il ne s’agit pas d’une petite jalousie mesquine, à trois pesos six sous…non, une bonne vraie jalousie version « haut de gamme ». Une de celle ou l’on s’exclame : « les chattards », sans vergogne. Appelons un chat : un chat.

    Avec un peu d’audace, j’aurai pu subtiliser le billet d’avion et le passeport du petit Cédric. Sûr qu’à la douane personne n’aurai vu la supercherie. Je serai monté sur les épaules de Marie pour donner le change, sous un grand imper…ni vu ni connu.

    Mais trêve de plaisanterie, c’est vous qui vous faites bouffer par toutes sortes de mouches préhistoriques alors je me dis que les choses sont bien ainsi. Et pas de jérémiades… n’est pas Indiana Jones qui veut !!!

     

    Au plaisir de vous lire. Bisou. 
    12
    Mélissa et Olivier
    Lundi 31 Janvier 2011 à 11:36

    Franchement impressionnant les péripéties autour du lac!!Mais bon, ça doit valoir le détour!On imagine les panorams magnifiques que vous devez voir! ;-) Prenez soin de vous! Gros bisous à vous 2!


    PS:nous sommes installés dans notre maison!

    13
    Mimouche
    Lundi 31 Janvier 2011 à 18:39
    Melissa et Olivier:
    Félicitation pour votre aménagement !!!
    Bisous à tous
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