• Salut à tous !!!

    Nous sommes de retour,

    et vous l'avez remarqués, on ne vous a pas tout raconté.

    Maintenant à la maison, c'est un peu étrange pour nous de vous faire partager notre aventure à travers le blog.

    C'est pourquoi, pour que vous ne restiez pas sur votre faim, on a décidé de monter un diaporama photos et de vous le projeter très rapidement.

    On a appris qu'il n'y a pas seulement la famille et les amis qui nous ont suivi pendant ces deux mois.

    C'est pourquoi l'invitation est pour tous les blogueurs et plus ...

    Donc à bientôt.

    Emilie et Cédric

     

     


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  • Bonjour à tous,

    Aujourd'hui, c'est un peu particulier. Je ne vais pas vous raconter la suite de notre aventure.

    Nous nous trouvons à Tartagal, dans le nord de l'Argentine, à la frontière Bolivienne. Il y a trois jours, on est venu ici pour tenter de rencontrer des Aborigènes de la tribu des Chorotes qui vivent encore dans la nature, de pêche, de cueillette et de chasse. Ils parlent  leur langues ancestrales, avant la conquête des Incas.

    Dès notre arrivée, nous nous sommes mis à la recherche de quelqu'un qui pourrai nous renseigner sur la direction à prendre pour arriver dans une des tribus. Les gens nous ont dirigé vers la mission Chorotes. On pensait que c'était un dispensaire où les aborigènes pouvaient venir se faire soigner et troquer leurs travaux artisianaux et leurs récoltes. Mais au lieu de cela nous avons découvert que ce qu'ils appellent une "mission" n'est autre qu'un camp de réfugier, un Bidonville. Ça a été un choc, on ne s'attendait pas à cela !

    On tente quand même notre chance, on se dit que quelqu'un pourra nous renseigner. De baraque en baraque on essaye de poser des questions, ils nous renvoient tous vers leur voisin, jusqu'à ce qu'on tombe sur un homme qui nous invite à nous asseoir dans son jardin qui lui sert aussi de salon, de salle à manger en somme sont lieu de vie. Ils vivent là à 7, dans une petite baraque en bois qui est aussi petite que ma cuisine. On s'asseoit autour d'une table et on discute. L'homme est un interprète pour sa tribu. Sur le sujet des aborigènes qui vivent encore dans la forêt, il nous répond qu'il n'en existe plus. 

    Il nous explique que leur vie est difficile, qu ce qui manque le plus ce sont des moyens pour que les enfants puissent apprendre. Par exemple l'espagnol, les parents ne parlent pas la langue officielle, donc quand les enfants débutent à l'école, ils ne connaissent que leur langue (majoritairement le Queshua). Le soucis c'est qu'il n'ont pas les moyens d'acheter ni des livres, ni des cahiers pour étudier. La veille nous avons réussi à dénicher un dictionnaire espagnol-queshua, on lui montre. Mais à cet instant on comprend, qu'il n'ont même pas un seul dictionnaire dans toute la mission et que nous qui n'en n'avons qu'une utilité éphémère on a pu en acheter un...

    Notre niveau en espagnol est un véritable handicap, on a du mal à le comprendre. Et c'est très long pour nous faire comprendre. En partant, on le remercie pour son hospitalité et pour le temps qu'il nous a conssacré. Mais c'est l'inverse, cet homme nous remercie d'avoir pris le temps de nous intéresser à leur existence. C'est un peu gêné et déboussolé qu'on quitte leur mission pour retourner dans la ville.

    C'est une véritable claque, Cédric me demande si je suis déçue de ne pas avoir eu les informations que nous cherchions. Non, je ressens juste une grande peine qui laisse la place à une grande colère. En rentrant vers le centre, j'ai envie d'hurler, d'arrêter tout les passants et leur demander comment il peuvent laisser faire ÇA. Je sais, c'est un peu facile, nous même dans nos vies on laisse faire, dans d'autres proportions, mais c'est du pareil au même.

    Le lendemain, on va à la mairie nous renseigner. On est reçu par la directrice du service de la culture et du tourisme, par chance cette femme parle un peu français et sutout anglais. Elle prend le temps de nous expliquer la situation. Ici même a Tartagal, il y a 7 missions différentes constitués chacune d'une autre tribu. Pour certains se sont des réfugiers à qui l'on a pris leur terre, pour d'autre c'est les missionnaires qui leur ont dit de venir là et d'autres ont été amener de forces. Ils ont chqcun leur propre histoire.

    Elle nous propose de nous faire visiter une autre mission, celle des Wichies, dans l'après midi. Pendant le trajet elle nous explique un peu leur situation. Ce sont des laissés pour compte qui vivent dans une précarité extrême, les enfants meurent de dénutrition et le gouvernement ne fait pas grand chose. Leurs terres sont soient exploiter par des entreprises argentines soit venduent à des multinationales étrangères. Ce sont des gens pacifiques qui ont réussi à résister à l'invasion Inca, à celle des Conquistadores, mais il est peu probable qu'ils résistent à notre société de consommation. Leur culture est telment riche. Pour la plus part ils ont été convertis auxchristianisme, mais ils gardent tous leur savoir ancestral. Leur respect pour la nature et tout ce qui les entoure est toujours aussi présent.

    Dans la mission wichie, Anna Lia nous emmène dans une famille qu'elle connait. Avant de travailler à la mairie, elle était institutrice dans l'école de cette mission. Le patriarche de la famille nous accueille, on discute un peu, il nous montre les articles artisanaux qu'il fabrique. Tout est magnifique et fait mains. Ils utilisent Aloé vera, les tiges sont découpées puis bouillies et ensuite ils en extraient une fibre, c'est un travail long et fastidieux. Avec cette fibre, ils tissent des sacs, des chemin de table, des caches pots suspendus. Ils travaillent aussi le bois, une sorte de bois de santal, qui est très dur et demande beaucoup de temps et de patience. Ils en font des ustensils, des pots, mais aussi des objets de décorations. Ils s'inspirent de la nature qui les entourent, les sculptures sont majoritairement des animaux. Tout leur travail est d'une grande précision avec une très belle finissions, ils ont le soucis du détail et de l'harmonie des couleurs.

    Ces articles sont leur seul revenu. Nous leur achètons un magnifique chemin de table qui ne nous coûte vraiment pas grand chose, 30 euros. En partant de chez eux Anna Lia nous apprendra que cette somme va permettre à cet homme de nourrir toutes sa famille pendant une semaine.

    Voilà, on est face à tout ça. Et on a envie de faire quelque chose pour eux à notre échelle. Donc on passe un appel à toutes les personnes qu'on connait et plus... Il vous suffit de commander un ou plusieurs objets et nous on vous le ramène. On avance l'argent et à notre retour on passera chez chacun apporter les cadeaux et en profiter pour discuter de notre périple. Nous avons environ 20 kg de libre dans nos valises, alors n'hésitez pas, pour vous, pour votre famille et pour vos amis. Vous pouvez aussi en parler autour de vous, à vos amis et à vos collègues.

    C'est une super opportunité d'avoir des objets de fabrication artisanal fait avec des techniques ancestrales, pour une somme dérisoire.

    Leur art n'est pas protégé, on trouve dans beaucoup de magasins des objets soi-disant fabriquer par eux, mais qui sont des objets manufacturés. Ou des marchands viennent leur acheter des objets et les revendent 10 fois leur valeur.

    En plus de vous offrir de très beaux objets pour de si petites sommes vous pouvez aussi faire un don de 5 euros ou plus pour nous permettre d'acheter des livres aux enfants. Pour qu'ils aient une meilleur chance de s'en sortir.

    Il n'y a pas d'intermédiare, on ira directement dans chaque famille acheter les objets, tout l'argent leur sera reversé.

    Petit détail des prix:

    - Sac de 3 euros à 10 euro pour les plus grands.

    - Chemain de table 30 euros

    - Collier 3 à 5 euros

    - Figurines en bois et Masques 5 à 20 euros

    On vous met des photos qu'on a pris dans un magasin pour vous donner une idée et vous permettre de choisir:

     figurines

     Figurines, sur la gauche des petits pics avec figurines au bout.

     exemplaires de sacs

     exemplaires de sacs de petites et moyennes tailles.

     objets de déco à suspendre

     Objets de déco à suspendre.

     colliers

    Colliers

    boucles d'oreilles

    Boucles d'oreilles

    pot suspendu

    Cache pot suspendu

    masques

    Masques

    chemin de table

    Chemins de table: ce n'est pas exactement les chemins de tables que vous aurez, ils seront beaucoup plus coloré et avec beaucoup plus de maintien, là ce n'est pas la fibre d'aloé vera. En clair, ils seront encore plus jolis...

    ceintures et petits portes monnaie

    Autres sacs, Ceintures et petits portes monnaies.

     

    Envoyer nous vos choix à l'adresse suivante:

    emilie.gantzer@gmail.com

    Nous partons quelques jours à la rencontre des aborigènes qui vivent près des cours d'eau. Mais dès notre retour on répondra à vos mails pour vous confirmer la bonne réception de vos commandes. N'hésitez pas à nous laisser des messages sur notre blog.

    MERCI POUR EUX ...

    Bises à tous

     

     


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  • Notre guide

     


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  • 5 Février

    On se lève tôt car on a décidé d'aller à Uspallata. La veille, en se balladant sur la place Indépendencia, on a rencontré un français qui habite ici depuis 2 ans (il vend des petits bijoux en corde et en graines) qui nous conseille de ne pas aller directement à l'entrée du parc au bas de l'Aconcagua. Mais de s'arrêter avant dans une petite bourgade pleine de charme.

    Avant de partir nous devons passer part le centre d'alpinisme pour qu'on délivre à Cédric un permis pour faire un treking de 3 jours au pied de l'Aconcagua. L'entrée du parc est déjà à 2900m d'altitude. Cela nous prend beaucoup de temps, il y a beaucoup de monde, des alpinistes qui vont tenter de gravir le sommet. Pour ma part je passe mon tour, j'ai trop grimpé de montagne en 1 mois, j'ai besoin de repos et de toute façon ma condition physique ne me permettrai pas de gravir un peu moins de 2000 m de dénivelé, l'air est trop rare. 

    Arrivé au terminal des bus, on doit attendre jusqu'à 13h pour prendre le prochain bus, nous sommes contrariés, et on se prend un peu la tête. C'est les joies de la vie de couple surtout quand on vit 24h/24, 7j/7 pendant plus d'un mois, hihihi !!

    Quand on arrive dans Uspallata on est un peu déçu, elle n'a pas le charme qu'on espérai. Donc on y reste que le temps d'attendre le prochain bus pour Puente del Inca.

    Puente del inca est un petit regroupement de quelques baraques et  avec beaucoup de kiosques de productions artisanales. Elle se trouve à 2km de la frontière qu'on avait traversée la veille. C'est un lieu intemporel, où se mêlent locaux, alpinismes et touristes. Il est entouré des plus hautes montagnes de la Cordière des Andes, dont bien sûr le magestueux Aconcagua. A côté, il y a un ancien hôtel de bains thermaux, il a été détruit par une avalanche et est resté à l'abandon. Les eaux coulent le long du bâtiment, elles sont chargées en minéraux dont majoritairement du soufre, ce qui lui donne aux paroies cette couleur jaune.

    Il est 19h, Cédric voulait commencer son trek aujourd'hui mais il est trop tard, les portes du parc so ferment à 20h, les gardes ne le laisseront jamais passer. Notre auberge est l'ancienne gare ferroviaire, on y rencontre deux Bulgares qui viennent de redescendre de 15 jrs de trek, ils ont gravi le sommet. Ils sont exténués, mais heureux d'avoir atteint le point culminant le plus haut du continant américain. Pendant qu'on achète la carte topographique, on rencontre un couple de belges qui sont partis pour un an, ils voyagent en combi chevrolet. Ils nous invitent pour l'apéro, pour Cédric ce sera coca, il faut penser aux efforts des prochains jours, mais moi je me laisse tenter par un petit verre de vin, avec cette altitude il me fait encore plus d'effet que d'habitude...

     

    6 Février (écrit par Cédric)

    Le réveil sonne à 7h30 et je me lève vers 8h. Je prend mon petit déj' avec Emilie tout en récoltant des infos auprès des 2 bulgares.

    Il est 9h30, c'est le Départ !

    Emilie m'accompagne un petit kilomètre et nous nous séparons avec un gros gros bisous, elle appréhende un peu d'être seul durant 3 jours, je la rassure. Je quitte le bord de la route pour empreinter le sentier qui contourne la douane pendant qu'Emilie me regarde partir au loin.

    J'arrive au poste de garde que je croit être "Hocornes" pour faire tamponner ma permission de trek mais pas de chance, le vrai poste est 1 km plus bas. Le garde est sympa, il me conduit vite fait en voiture. La première partie de la marche me mène au premier camp, celui-ci se nomme "Confluencia". Cette portion est assez facile, ça monte petit à petit de 2900m à 3400m et je mets 3h pour rejoindre le site. À partir de Confluencia, le chemin se sépare les trekkeurs ont 2 choix, soit monter à la Plaza del Mulas sur le côté nord de l'Aconcagua ou monter à la Plaza Francia sur la face sud. Une fois le "check-In" passé et après une petite conscultation chez le médecin, ils me laissent partir pour la suite. Normalement, il est préférable de rester à 3400 pendant une nuit pour une bonne acclimatation mais je préfère continuer pour pouvoir profiter d'une journée complète là haut. Je pars légèrement trop tard et très chargé avec presque 4l d'eau pour 8h de marche, mais j'ai une heure de marge avant la tombée de la nuit.

    À partir de là, je retrouve le cagnard, le vent, la poussière qui sont accompagnés de particules de soufre, humm.... c'est devenu notre leitmotiv au fil de notre périple. Le sentier monte un peu au début jusqu'à 3600 m et redescent ensuite à 3500 m. Pendant 3h, je suis sur le plat en plein milieu de la vallée entouré de massifs époustouflants par leur grandeur et leur beauté !! Des roches de différentes couleurs sont illuminées par le soleil: gris, marron, jaune, violet etc... Je suis seul, je croise quelques alpinistes qui redescendent et des caravanes de mulets, chargés comme des "mules", avec leurs gauchos ! J'arrive à "Ibanes", un lieu utilisé par les gardes pour entreposer du matériel, et qui est signalé par un gros rocher, un bout de tôle et un crâne de mulets posé dessus. J`y rencontre un argentin complètement exténué par le poids de son sac à dos qui pèse 35 kg !! Je continue  avec lui, mais il se rend compte qu'il me freine un peu et me fait signe de le laisser.

    Ça commence à se corser! Le sentier monte et redescent par pallier, ainsi que l'altitude et l'oxygène ! J'avance, avec un léger mal de tête qui disparait plus tard, de plus en plus doucement dans les portions montantes et je récupère dans les descendantes ceci jusqu'à 4000m. Il ne me reste plus que 300m de dénivelé à grimper dans la partie la plus raide. Je marche très lentement, un pied devant l'autre me calquant sur le rythme de ma respiration. J'inspire sur le pied gauche et j'expire sur le droit avec quelques pauses. Je passe devant des cadavres de mulets qui ont dû probablement glisser et dégringoler d'une centaine de mètres.

    Il est 20h30, il fait froid, la nuit tombe mais j'arrive enfin au premier camp de base à la Plaza del Mulas à 4300 m d'altitude. Les gardes tamponnent mon permis et j'ai juste le temps de monter la tente avant la nuit noir. Une fois dans mon sac de couchage, je fais la popote et je m'endors aussitôt fini !

     


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  • Volcan Villarica au Chili!

    Volcan Lanin en Argentine!

    Les Gauchos! (Cow Boy)

    Les Gauchos! (Cow Boy)

    Aujoud'hui, spécialement pour notre Angela Nationale que nous aimons tous, qui a 30 Ans et pour ma ptite Maman que j'aime, qui en a 60,  SURPRISE!!    PLEIN DE GROS BISOUS!!!!

    Photos prisent sur la SALINAS GRANDE, pas très loin du désert d'ATACAMA!!

     

    Journée Rafting!

    Pucon et le Volcan Villarica!

    Chez Benjamin à San Martin!

    Déménagement chez Benjamin à San Martin!

    La gare de bus à Bariloche

    Le camping SER

    Décollage du Cerro Otto

    Pic vert de Magellan

    Laguna C.A.B


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